• Aux Météores

    L’hiver grec meurt vite cette année encore, d’après l’affirmation unanime du moment, paraphrasant de la sorte un espion talentueux et autant célèbre écrivain. Fin février au pays de Zeus et c’est déjà le Printemps, même sur les roches des éternels Météores. Les visiter en cette époque, nous évite d’ailleurs les foules coutumières de la pleine saison d’été. C’est exactement ce que nous avons fait, car la “Grèce Autrement” c’est d’abord pour tous les temps.

  • Le jour du Non

    Le pays grec célèbre sa journée de fête nationale au 28 octobre. C’est sa deuxième grande commémoration annuelle, car la première celle du 25 mars, honore les débuts de la Révolution des Hellènes contemporains, autrement-dit, la Guerre d’Indépendance grecque de 1821 pour se libérer du joug des Ottomans. De manière plutôt… inhabituelle, le 28 octobre exalte les débuts de la Seconde Guerre mondiale pour la Grèce et non pas sa fin.

  • Pinerolo, la division armée… divisée !

    “Il est dans la nature de l’homme d’opprimer ceux qui cèdent et de respecter ceux qui résistent” écrivait alors Thucydide en son temps, qui fut celui de “l’Histoire de la Guerre du Péloponnèse”. D’où son récit du grand conflit entre Athènes et Sparte qui se déroula entre 431 et 404 av. J.-C., devenu depuis comme on dit, un classique de la littérature historique. C’est vrai, ou plutôt quasiment au sujet des opprimés ou des résistants, comme par exemple pour ce qui tient du triste sort final des militaires italiens en Grèce entre 1941 et 1944, dont nous avons dressé un premier tableau factuel de leur vécu.

  • Les occupants… occupés !

    On peut penser que nos “petites histoires”, remémorées à l’occasion d’une réunion de famille, n’illustrent parfois que ce côté anecdotique des événements, l’ensemble dit des faits historiques que l’on désigne un peu vite comme secondaires. Chez nous, notre oncle Chrístos qui n’est plus de ce monde, aimait nous raconter ses anecdotes des années 1940, la Guerre gréco-italienne, l’Occupation, la Résistance, puis… l’illogisme alors entier de la Guerre civile grecque des années 1944 à 1949, et ce, jusqu’au détail de l’histoire qui fut d’abord la sienne. Il nous faisait même volontiers son récit sur la présence des soldats italiens en Grèce, dont l’historicité quelque part en méandres, se situe parfois, y compris de nos jours, entre la mémoire et l’oubli.