Une Belle Époque


Néo Fáliro, situé au début de la zone de la baie de Phalère des anciens, ou Fáliro des Grecs contemporains, est justement ce quartier du large Pirée dont les bords de mer… deviennent depuis les années 1960, lettre plutôt morte. Défiguré comme il est actuellement entre deux marinas, trois stades et une voie rapide urbaine, il a autant perdu ses habitués que son âme. Pourtant, il y a encore un siècle, la destinée décidément datée de Néo Fáliro, semblait alors toute autre.

Néo Fáliro et sa plage. Carte-postale, années 1920-1930

Ce quartier du large Pirée, à l’instar de tant d’autres en Attique, doit d’ailleurs sa nouvelle vie à la naissance de la Grèce contemporaine. Comme Athènes devient la capitale du royaume de Grèce nouvellement indépendant en 1834, l’importante croissance urbaine de l’agglomération dont celle du Pirée, conduisent à la création du quartier de Néo Fáliro dans les années 1850-1860.

D’abord, la compagnie ferroviaire anglaise laquelle construit la ligne entre Athènes et le Pirée, y entreprend également la construction d’une gare et des installations annexes à la fin des années 1860. En plus de sa gare, Néo Fáliro sera doté de sa désormais célèbre promenade du front de mer, du Grand Hôtel de la Gare, du Théâtre non loin des bains de mer, tandis que de nombreuses maisons-villas privées à vendre et à louer, ont également été construites, en attendant l’achèvement de l’aménagement de la piste cyclable, créée pour les besoins des premiers Jeux Olympiques modernes de 1896.

Néo Fáliro… comme il est actuellement. Années 2020

Cette “Belle Époque” de Néo Fáliro a duré jusqu’aux années 1930, quand alors débute la lente période de déclin pendant l’entre-deux-guerres. Mais déjà, le faubourg de Néo Fáliro connaît un développement rapide et s’impose comme lieu mondain de référence pour la bourgeoisie d’Athènes et du Pirée, ainsi que pour un grand nombre de visiteurs de la capitale comme de la Grèce, dont les compatriotes de la diaspora aisée, entre autres.

Parmi ces Grecs de la diaspora, voilà qu’une famille arrivée d’Égypte, celle de Dimítrios Triantafýllou s’installe à Néo Fáliro, où elle construit d’ailleurs sa villa.

Il s’agit de la famille du jeune Cléon Triantafýllou, celui que toute la Grèce d’alors finira par connaître sous son nom artistique “Attik”, compositeur et artiste devenu célèbre, après même une première carrière auparavant réussie en France.

La villa des Triantafýllou. Néo Fáliro vers 1920

Attik est né en 1885 à Zagazig, en Égypte. Son père, Dimítrios Triantafýllou, un très riche producteur et marchand de coton égyptien, décède aussitôt qu’il déménage sa famille en Grèce. Certains biographes indiquent cependant que Cléon serait né à Athènes, puis ses parents l’auraient emmené avec eux en Égypte mais pour un temps bien bref. Plus raffinée, sa mère, Erithélgi, possède une passion sans précédent pour les arts et pour les lettres.

À tel point qu’elle affrète un train entier rien que pour elle, pour ses enfants et pour le personnel de service, dans un voyage éclair à Paris, histoire de ne pas manquer le spectacle d’Enrico Caruso à l’Opéra! D’après notre recherche, le grand ténor italien, s’est reproduit en effet à Paris entre 1904 et 1905. De plus, les “Heures de Musique” sont en quelque sorte une institution familiale chez les Triantafýllou, quand par exemple la mère et les deux garçons s’assoient alternativement au piano et jouent de la musique “à quatre mains”.

Cléon Triantafýllou, dit Attik. Compositeur et artiste, 1885-1944

Attik apprend en même temps le piano et la flûte traversière et se perfectionne au Conservatoire d’Athènes. Après des études de droit à Athènes, les deux frères Triantafýllou arrivent en 1907 à Paris. Où… alors, au lieu d’étudier les Sciences Politiques – car destinés à une brillante carrière diplomatique – ils s’inscrivent au célèbre Conservatoire de Paris où déjà Cléon y est admis par Gabriel Fauré. Cléon apprend le contrepoint dans la classe de Pénard, et parmi ses professeurs figure même Camille Saint-Saëns.

Presque immédiatement, il travaille comme pianiste dans les cafés-concerts de la ville, il met de la poésie en musique et il commence à composer ses chansons, voire, de la musique de chambre. Il joue dans les plus grands théâtres de Paris, partage la scène avec Colette et Maurice Chevalier, tout comme il compose des chansons pour les interprètes français les plus populaires.

Sa reconnaissance est telle qu’il signe un contrat avec la maison des Éditions Universelles musicales, comme l’un de ses quatre compositeurs permanents. Pour le jeune Attik, c’est le début d’une longue carrière, avec de nombreux succès et environ déjà 300 chansons composées.

Cléon Triantafýllou durant sa carrière en France. Paris, années 1920-1930

Notons qu’en arrivant à Paris sous son nom de Triantafýllou, ses collègues français le taquinaient quand Cléon tente de se faire accepter sous le pseudonyme qui en dérive, à savoir “Phyllou”, car en français tout le monde l’assimile à “filou”. Et comme Cléon n’a jamais été… un filou, il adopte alors sitôt comme nom artistique celui d’Attik, souvent orthographié en France “Attic”, facile à prononcer et à retenir, ce qui rappelle en même temps les origines grecques de Cléon. Et de retour en Grèce à partir des années 1930, il le conservera au cours de toute sa carrière.

Attik, durant ses années parisiennes tombe amoureux d’une belle franco-polonaise qu’il va épouser, peu après la naissance de leur enfant. Par malheur, le bébé meurt au bout de six mois et sa femme disparaît également de son chagrin peu après. Plus tard en Grèce, Attik se mariera deux autres fois.

Cléon Triantafýllou entre la France et la Grèce. Années 1920-1930

La relation avec sa seconde épouse, la belle actrice Maríka Philippídou, deviendra l’une des romances parmi les plus légendaires de l’époque. C’est pour elle qu’il écrit la célèbre chanson “J’ai vu les yeux”, “Eída Mátia” en grec, qui fut son premier succès en Grèce, une chanson qui était déjà un grand succès pour lui à Paris avec des paroles en français. Mais Marika, le quitte pour épouser Stamátis, le père de Mélina Merkoúri.

C’est la période où il commence d’ailleurs à interpréter ses propres chansons. Il voyage partout, à Athènes, en Russie ou à Constantinople et ses allers-retours depuis Paris sont bien fréquents jusqu’en 1930, quand il décide alors son retour définitif à Athènes.

Depuis, il devient le maître incontournable dans la composition de chansons grecques, il est le premier artiste en Grèce à jouer à la fois du piano, à écrire des paroles et de la musique et à interpréter lui-même ses pièces à plusieurs reprises. Il a ouvert la voie à bien autres.

Il fut un pionnier en tout, car il a introduit en Grèce la Revue des salles parisiennes, genre théâtral qui associe musique, danse, sketches et satire de personnages connus contemporains de l’actualité politique ou artistique, en somme, le Cabaret-Théâtre, ce qui change la façon dont les Athéniens se divertissaient jusque-là.

Aux dires des musicologues et des spécialistes de l’histoire de la chanson grecque des deux derniers siècles, les chansons d’Attik reflètent déjà fidèlement le climat de l’époque.Tout d’abord, il s’agit de mélodies, apparemment accessibles, lesquelles en quelque sorte elles… enseignent la beauté. Et cela en soi est pour leur créateur une leçon de vie, autrement-dit, le choix de la beauté”.

Ses harmonies, sa façon de composer et ses commentaires détaillés sur la partition montrent qu’il a énormément travaillé pour un tel résultat. Décidément, Attik a choisi la beauté, le côté le plus brillant de la vie, même s’il a traversé tant d’épreuves dans sa propre vie”.

La Mándra d’Attik. Athènes, années 1930-1941

De retour en Grèce, riche en images et en expériences, Attik cherche un moyen d’exprimer son art et un lieu pour présenter ses spectacles. Il a choisi de se produire à Néo Fáliro alors cosmopolite et qui constituait encore à l’époque, un pôle d’attraction pour toute la classe aisée et même la classe moyenne naissante de l’Attique, la région d’Athènes.

Les spectateurs affluaient du Pirée et d’Athènes vers Néo Fáliro “pour respirer un peu de l’air européen” comme elle commentait déjà la presse de l’époque. Dans un premier temps, Attik a interprété divers numéros sur une petite scène qu’il avait installée au rez-de-chaussée du Grand Hôtel de la Gare.

Bientôt, voyant l’enthousiasme qu’il provoquait auprès du public grec avec ses performances, Attik décida de créer sa propre scène. Au début du mois d’août 1930, il fonde la célèbre Mándra, littéralement un terrain vague, voire une scène, entourés d’un mur de clôture, scène qui fut identifiée à son nom et devint depuis connue sous le nom de “Mándra d’Attik”.

Néo Fáliro et sa plage. Carte-postale, années 1920

Tout dans Mándra était de la création d’Attik. De l’orchestre qui l’accompagnait, aux chansons qu’il interprétait, aux sketches drôles, aux histoires, tout lui appartenait. À son entrée se trouvait un panneau indiquant “Aimez les animaux, Attik, ainsi que votre prochain”. À droite et à gauche se trouvaient des pots de fleurs… où poussaient des spaghettis !

Dans Mándra, les spectateurs pouvaient monter sur scène et chanter, raconter des histoires drôles ou tout ce qu’ils voulaient. Son public, en tout cas durant les premières années de sa scène, était composé d’intellectuels, d’érudits de l’époque, d’artistes, de poètes et de bohèmes.

C’est même à Mándra qu’ont fait leur apparition pour la première fois sur scène, de nombreux artistes, chanteurs, danseurs et comédiens, lesquels marqueront par la suite de leur présence, les événements artistiques grecs les plus mémorables.

Conformément aux usages de l’époque, Attik donnait généralement à toute nouvelle recrue, homme et surtout femme, un nom artistique français ou espagnol, devenant de ce fait un membre à part entière de Mándra.

Attik était à vrai dire insaisissable ! Fort de son entraînement des années vécues à Paris, il a introduit à son spectacle une pratique jusque-là bien française.

Les spectateurs donnaient quelques mots à celui qui se trouvait sur scène et ce dernier devait composer un poème en bien peu de temps en utilisant nécessairement les mots qui lui étaient confiées. Inutile de dire que Cléon Triantafýllou était maître de cette technique, quand les spectateurs lui lançaient deux ou trois mots, il composait immédiatement un poème et parfois même sa musique, en quelques minutes seulement.

Une autre attraction de la Mándra, ont été les compétitions impromptues de chaque jeudi. Les concurrents et les concurrentes montaient alors sur scène pour participer à un concours visant à déterminer… qui a les plus belles jambes, qui imite mieux les cris des animaux ou qui peut manger le plus rapidement des spaghettis… longs de deux mètres, sans utiliser ses mains.

Cléon Triantafýllou, dit Attik. Compositeur et artiste, 1885-1944

Notons que pendant ce grand temps athénien de Cléon, la famille d’Attik, à savoir ses frères et sœurs, ont continué à demeurer à Néo Fáliro ; après tout, le compositeur a immortalisé son amour pour le quartier à travers sa chanson “To Faliráki”. D’ailleurs, il continue à fréquenter ces lieux de son enfance, là où également, il avait débuté ses apparitions en Grèce entre 1928 et 1930. Tout comme il aimait se promener le long de la plage et sur l’esplanade comme on l’appelait et il était chaleureusement salué par tout le monde.

Parallèlement, il poursuit ses tournées en Grèce et même à l’étranger. La presse locale de Tríkala en Thessalie, remarque naturellement son passage en ville, quand en décembre 1933, le spectacle de la Mándra a été transféré pour une soirée au grand café central de la ville, l’Ethnikón. Attik avait été ovationné, il avait même introduit pour les besoins de son spectacle, un… canard.

Devant l’Ethnikón, grand café central de la ville. Tríkala, années 1930

Au même moment, la musique dite populaire, celle du genre Rebétiko est déjà timidement présente à Tríkala, comme partout ailleurs dans les villes grecques. Pour le créateur de la Mándra cependant, le bouzouki et sa famille musicale… “relèvent plutôt d’un Orientalisme alors barbare”. Pour l’instant et ce jusqu’aux années de la Deuxième Guerre mondiale, le “bouzoukisme” est encore loin de dominer les salles et les pistes de danse en Grèce.

Sauf qu’entre temps, la géopolitique du monde, comme souvent dans nos affaires humaines, en a décidé autrement. Pendant l’Occupation des années 1941 à 1944, la Mándra a été fermée et Attik, pourtant très affecté moralement et physiquement par la nouvelle tragédie grecque à laquelle il prend toute sa part, se reproduit dans une salle d’un café-restaurant appelée “Ta Péfka”, établissement situé à l’époque en face du stade Panathénaïque en plein centre d’Athènes. Même au cours des trois années 1941 à 1944, sous des conditions difficiles, Attik poursuit son œuvre en composant près de 200 nouvelles chansons !

Le bouzouki et sa famille musicale. Mítsos Papasíkas, Tríkala, années 1930

Peu de temps avant sa mort, il a joué dans le film “Cheirokrotímata” – “Applaudissements”, le premier film de Yórgos Tzavélas. Dans ce film, Attik fatigué des rigueurs de l’Occupation et même débordant de… mélodrame, il ressemble alors bien peu à la personnalité pleine de dynamisme et d’intelligence du créateur de « Madras » qu’il fut quelques années plus tôt.

Notons que les chansons du compositeur ont été interprétées dans le film, par l’actrice Jeannette Lacaze. Encore un pseudonyme d’artiste pour une jeune femme ayant joué dans quatre films en tout jusqu’en 1956, pour ensuite disparaître, se retirant de la scène artistique grecque.

La fin d’Attik fut tragique. Plongé dans ses pensées tout en cheminant à vélo, car il compulsait sans cesse le rythme et les paroles des futures chansons dans sa tête, il heurta involontairement deux soldats allemands. Ces derniers, irrités et animés par la brutalité qui caractérisait la plupart des Allemands de l’époque sous la Wehrmacht, l’ont frappé jusqu’à ce que son visage soit défiguré. Attik alors âgé de 60 ans, le visage ensanglanté, brutalement battu et insulté, est rentré très péniblement chez lui.

Il est arrivé tout meurtri et en sang et quand il entre dans sa chambre, il demande une camomille. Son ultime verre de sensibilité et de fierté alors déborde. Dans les restes de cette camomille, on retrouvera par la suite l’overdose du Véronal, car Attik saisissant une fiole de ce barbiturique qu’il utilisait à petites doses pour dormir, il en a versé la totalité ! Il voulait visiblement “se calmer” du tumulte dans lequel il s’était plongé.

Attik dans le film “Applaudissements” de Yórgos Tzavélas. Grèce, 1944

La sœur d’Attik, Corinna Omeltsego, a précisé que son frère “a été transporté dans un état comateux au poste de secours de la Croix-Rouge où sitôt il décède”. C’était le 29 août 1944.

Intelligent et affectueux, il est toujours resté authentique et honnête. Et comme il le résume dans une chanson, – “j’ai pleuré pour écrire, – J’ai écrit pour chanter et j’ai chanté pour gagner ma vie”.

Enfin, Phalère des anciens ou Fáliro des Grecs contemporains des bords de mer, n’était pas encore totalement devenu… lettre plutôt morte, quand vers la fin des années 1960, une autre vedette grecque déjà presque oubliée, Zozó Dalmás, pratiquement aveugle, savourait comme elle pouvait son ultime bon plaisir, c’est-à-dire, se rendre accompagnée jusqu’à la dernière des anciennes buvettes de Néo Fáliro, où elle était encore reconnue et ainsi soignée par la direction et par les serveurs de l’établissement.

Elle a passé il faut dire les dernières années de sa vie dans une petite maison de Kypséli, près du centre-ville d’Athènes, loin des richesses et de l’opulence qu’elle avait tant connues.

Zozó Dalmás, Diva grecque, 1905-1988

Zoé Stavrinoú, de son vrai nom car Zozó Dalmás est son nom d’artiste, est née à Constantinople, le jour de la Saint Spyrídon en 1905 et a grandi à Thessalonique, où elle est arrivée avec sa mère et sa grand-mère après la période des persécutions des chrétiens par des Jeunes Turcs. Elle grandit dans les quartiers des Grecs réfugiés de Turquie et elle y suit des cours de chant au conservatoire.

Aspirant à devenir chanteuse d’opéra, la jeune Zoé se retrouve à Milan, mais retourne finalement en Grèce et commence sa carrière au théâtre. Sa première apparition eut lieu en 1922 à Thessalonique dans un spectacle, où elle… sema la panique parmi le public masculin par sa danse du ventre.

Avec la même troupe, elle se rendit un peu plus tard à Alexandrie pour une tournée. Là, un prince égyptien tomba amoureux d’elle.

Zozó Dalmás, Diva grecque, 1905-1988

Interviewée beaucoup plus tard, elle a confirmé son histoire bien connue avec Mustapha Kemal Atatürk, d’après le récit de Dalmas, elle a rencontré le dirigeant turc un soir dans un club où elle dansait en Turquie, il l’a ensuite invitée à sa table et ils ont fini par passer la nuit ensemble.

Kemal est parti le lendemain à six heures et demie du matin et quand je me suis réveillée, j’ai trouvé un billet de mille livres sur la table de chevet”. Elle s’est sentie offensée. “Je vois sur le billet que son visage y était représenté. Je l’ai découpé, je l’ai mis dans ma poche et je lui ai laissé un mot : Je n’ai pris que ce dont j’avais besoin. Je vous rends le reste, car cela ne me sert absolument à rien”.

Zozó Dalmás, Diva grecque en tournée en Turquie. Années 1930

Cependant, rien de tout cela n’est resté entre ses mains. Vers la fin de sa vie et ayant perdu la beauté de sa jeunesse, elle commença à faire face à des problèmes de santé.

Pourtant, son image de diva absolue est restée gravée à jamais dans un lieu de mémoire plutôt improbable. Elle fut immortalisée de la sorte car son visage apparait sur le paquet de cigarettes de la légendaire marque “Santé”, lancée sous l’argument marketing alors possible à l’époque, “que c’est la seule cigarette qui ne nuit guère à la… santé”.

Les cigarettes… Santé et Zozó Dalmás. Années 1950

La marque existait encore il y a quelques années pour rappeler ses jours de gloire, dont surtout ceux de Zozó Dalmás. On dit en effet que c’est elle qu’a inspiré la chanson « Derbendérissa » de Vassílis Tsitsánis, le compositeur prodigue de la musique populaire originaire de la ville de Tríkala, qu’est devenue de fait l’hymne de la femme émancipée.

Et même que Mélina Merkoúri avait pris Delmas comme modèle de femme fatale, sans pourtant l’égaler.

Zozó Dalmás. Athènes, années 1970-1980

Zozó est partie seule et oubliée, vivant d’une humble pension, en 1988… Cléon, Vassílis et Mélina ne fréquenteront plus jamais Phalère, pourtant, il y a encore un siècle, la destinée décidément datée de Néo Fáliro, était toute autre. Une bien Belle Époque ?

Une certaine Belle Époque… chats des décennies passées à Athènes

* Photo de couverture: La Mándra d’Attik. Athènes, années 1930-1941



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