Conflits
Approche diachronique des conflits, culture de guerre, figure de l'ennemi, antagonismes.
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Les Evzones
Qui parmi les visiteurs d’Athènes n’a pas envoyé une carte postale illustrée d’un Evzone, littéralement “celui qui porte bien sa ceinture”, ou n’a directement photographié cette légendaire Garde présidentielle hellène, traditionnellement vêtue de son court jupon évasé, la fustanelle et ses godillots à pompon. Figures emblématiques du folklore national grec et en même temps corps d’élite historique, les Evzones sont les épigones attitrés des klephtes, littéralement “les voleurs”, ces bandits-partisans de la Guerre d’Indépendance Grecque de 1821 à 1830, libérant le pays du joug de l’Empire Ottoman.
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Dans le massif du Pinde
Agrafa demeure pour les initiés ce terroir montagneux, quasi “inaccessible” il y a encore quelques années, entouré paraît-il de mystère. Cette région étendue, regorge de joyaux perchés sur les flancs de ses pentes, dominant les flots, les vallées étriquées et les lacs, portant en leurs pierres toute la richesse du patrimoine régional. Entre lacs et montagne, ces villages composent alors le caractère unique de la Grèce continentale, un mélange… si possible harmonieux de culture, d’histoire et de plaisirs gastronomiques, dans un décor naturel exceptionnel.
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L’autre… voyage !
Sous notre modernité si étendue depuis déjà un moment, le voyage en Grèce a constamment fasciné les esprits et autant mobilisé les moyens adéquats quant à ses multiples concrétisations. Le voyage, tout autant que son imaginaire sous-jacent, d’ailleurs véhiculé au sens sinon propre du terme, notamment avec l’avènement de l’automobile.
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Le jour du Non
Le pays grec célèbre sa journée de fête nationale au 28 octobre. C’est sa deuxième grande commémoration annuelle, car la première celle du 25 mars, honore les débuts de la Révolution des Hellènes contemporains, autrement-dit, la Guerre d’Indépendance grecque de 1821 pour se libérer du joug des Ottomans. De manière plutôt… inhabituelle, le 28 octobre exalte les débuts de la Seconde Guerre mondiale pour la Grèce et non pas sa fin.
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Pinerolo, la division armée… divisée !
“Il est dans la nature de l’homme d’opprimer ceux qui cèdent et de respecter ceux qui résistent” écrivait alors Thucydide en son temps, qui fut celui de “l’Histoire de la Guerre du Péloponnèse”. D’où son récit du grand conflit entre Athènes et Sparte qui se déroula entre 431 et 404 av. J.-C., devenu depuis comme on dit, un classique de la littérature historique. C’est vrai, ou plutôt quasiment au sujet des opprimés ou des résistants, comme par exemple pour ce qui tient du triste sort final des militaires italiens en Grèce entre 1941 et 1944, dont nous avons dressé un premier tableau factuel de leur vécu.
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Les occupants… occupés !
On peut penser que nos “petites histoires”, remémorées à l’occasion d’une réunion de famille, n’illustrent parfois que ce côté anecdotique des événements, l’ensemble dit des faits historiques que l’on désigne un peu vite comme secondaires. Chez nous, notre oncle Chrístos qui n’est plus de ce monde, aimait nous raconter ses anecdotes des années 1940, la Guerre gréco-italienne, l’Occupation, la Résistance, puis… l’illogisme alors entier de la Guerre civile grecque des années 1944 à 1949, et ce, jusqu’au détail de l’histoire qui fut d’abord la sienne. Il nous faisait même volontiers son récit sur la présence des soldats italiens en Grèce, dont l’historicité quelque part en méandres, se situe parfois, y compris de nos jours, entre la mémoire et l’oubli.