Conflits

Approche diachronique des conflits, culture de guerre, figure de l'ennemi, antagonismes.

  • Le jour du Non

    Le pays grec célèbre sa journée de fête nationale au 28 octobre. C’est sa deuxième grande commémoration annuelle, car la première celle du 25 mars, honore les débuts de la Révolution des Hellènes contemporains, autrement-dit, la Guerre d’Indépendance grecque de 1821 pour se libérer du joug des Ottomans. De manière plutôt… inhabituelle, le 28 octobre exalte les débuts de la Seconde Guerre mondiale pour la Grèce et non pas sa fin.

  • Pinerolo, la division armée… divisée !

    “Il est dans la nature de l’homme d’opprimer ceux qui cèdent et de respecter ceux qui résistent” écrivait alors Thucydide en son temps, qui fut celui de “l’Histoire de la Guerre du Péloponnèse”. D’où son récit du grand conflit entre Athènes et Sparte qui se déroula entre 431 et 404 av. J.-C., devenu depuis comme on dit, un classique de la littérature historique. C’est vrai, ou plutôt quasiment au sujet des opprimés ou des résistants, comme par exemple pour ce qui tient du triste sort final des militaires italiens en Grèce entre 1941 et 1944, dont nous avons dressé un premier tableau factuel de leur vécu.

  • Les occupants… occupés !

    On peut penser que nos “petites histoires”, remémorées à l’occasion d’une réunion de famille, n’illustrent parfois que ce côté anecdotique des événements, l’ensemble dit des faits historiques que l’on désigne un peu vite comme secondaires. Chez nous, notre oncle Chrístos qui n’est plus de ce monde, aimait nous raconter ses anecdotes des années 1940, la Guerre gréco-italienne, l’Occupation, la Résistance, puis… l’illogisme alors entier de la Guerre civile grecque des années 1944 à 1949, et ce, jusqu’au détail de l’histoire qui fut d’abord la sienne. Il nous faisait même volontiers son récit sur la présence des soldats italiens en Grèce, dont l’historicité quelque part en méandres, se situe parfois, y…

  • Août 1922, la Grande Catastrophe grecque

    Août, est un mois chargé pour la mémoire historique grecque. En 1922, le pays connait sa plus “Grande Catastrophe” jusqu’alors, s’agissant de la défaite grecque en Asie Mineure et la reconquête de Smyrne par l’armée turque de Mustapha Kemal Atatürk, ce que l’historiographie turque retient depuis de son côté, sous l’appellation de “Grande offensive”. La population grecque d’Asie Mineure, vieille de plusieurs siècles depuis les temps antiques, est d’abord largement massacrée par les Turcs, puis, ses rescapés sont expulsés vers la Grèce, suite à l’échange obligatoire des populations et du traité signé à Lausanne entre la Grèce et la Turquie en 1923.

  • Yórgos Ioánnou et son héritage

    Yórgos Ioánnou, pseudonyme, puis nom légalement adopté de Geórgios Sorolópis, fut un grand et digne écrivain de la Grèce contemporaine. Il est né à Thessalonique en 1927 dans une famille de réfugiés grecs de la région de Thrace orientale, région passée sous le contrôle de la nouvelle Turquie de 1923, suite la Guerre gréco-turque en Asie mineure de 1919-1922, guerre perdue par la Grèce.