• Archéologie Locale

    Les visiteurs de la Thessalie traversent le plus souvent cette région le temps d’une journée, rien que pour se rendre aux Météores. D’après l’actuelle littérature de voyage, cela se comprend, étant donné que “le site des Météores est un incontournable de la Grèce continentale. Les monastères sont perchés sur des pics rocheux, dans un décor majestueux”.

  • Lieux de mémoire

    Aux yeux des historiens, les “lieux de mémoire” sont partout, preuve, s’il en faut, que la mémoire des lieux est souvent plus solide que ne le sont les lieux eux-mêmes. C’est ce que nous avons vérifié lors de notre parcours en Thessalie centrale, région complétement ignorée des touristes, voire, parfois même… oubliée des siens.

  • Les Evzones

    Qui parmi les visiteurs d’Athènes n’a pas envoyé une carte postale illustrée d’un Evzone, littéralement “celui qui porte bien sa ceinture”, ou n’a directement photographié cette légendaire Garde présidentielle hellène, traditionnellement vêtue de son court jupon évasé, la fustanelle et ses godillots à pompon. Figures emblématiques du folklore national grec et en même temps corps d’élite historique, les Evzones sont les épigones attitrés des klephtes, littéralement “les voleurs”, ces bandits-partisans de la Guerre d’Indépendance Grecque de 1821 à 1830, libérant le pays du joug de l’Empire Ottoman.

  • Dans le massif du Pinde

    Agrafa demeure pour les initiés ce terroir montagneux, quasi “inaccessible” il y a encore quelques années, entouré paraît-il de mystère. Cette région étendue, regorge de joyaux perchés sur les flancs de ses pentes, dominant les flots, les vallées étriquées et les lacs, portant en leurs pierres toute la richesse du patrimoine régional. Entre lacs et montagne, ces villages composent alors le caractère unique de la Grèce continentale, un mélange… si possible harmonieux de culture, d’histoire et de plaisirs gastronomiques, dans un décor naturel exceptionnel.

  • Pinerolo, la division armée… divisée !

    “Il est dans la nature de l’homme d’opprimer ceux qui cèdent et de respecter ceux qui résistent” écrivait alors Thucydide en son temps, qui fut celui de “l’Histoire de la Guerre du Péloponnèse”. D’où son récit du grand conflit entre Athènes et Sparte qui se déroula entre 431 et 404 av. J.-C., devenu depuis comme on dit, un classique de la littérature historique. C’est vrai, ou plutôt quasiment au sujet des opprimés ou des résistants, comme par exemple pour ce qui tient du triste sort final des militaires italiens en Grèce entre 1941 et 1944, dont nous avons dressé un premier tableau factuel de leur vécu.