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L’autre… voyage !
Sous notre modernité si étendue depuis déjà un moment, le voyage en Grèce a constamment fasciné les esprits et autant mobilisé les moyens adéquats quant à ses multiples concrétisations. Le voyage, tout autant que son imaginaire sous-jacent, d’ailleurs véhiculé au sens sinon propre du terme, notamment avec l’avènement de l’automobile.
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Une Belle Époque
Néo Fáliro, situé au début de la zone de la baie de Phalère des anciens, ou Fáliro des Grecs contemporains, est justement ce quartier du large Pirée dont les bords de mer… deviennent depuis les années 1960, lettre plutôt morte. Défiguré comme il est actuellement entre deux marinas, trois stades et une voie rapide urbaine, il a autant perdu ses habitués que son âme. Pourtant, il y a encore un siècle, la destinée décidément datée de Néo Fáliro, semblait alors toute autre.
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Pinerolo, la division armée… divisée !
“Il est dans la nature de l’homme d’opprimer ceux qui cèdent et de respecter ceux qui résistent” écrivait alors Thucydide en son temps, qui fut celui de “l’Histoire de la Guerre du Péloponnèse”. D’où son récit du grand conflit entre Athènes et Sparte qui se déroula entre 431 et 404 av. J.-C., devenu depuis comme on dit, un classique de la littérature historique. C’est vrai, ou plutôt quasiment au sujet des opprimés ou des résistants, comme par exemple pour ce qui tient du triste sort final des militaires italiens en Grèce entre 1941 et 1944, dont nous avons dressé un premier tableau factuel de leur vécu.
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Les occupants… occupés !
On peut penser que nos “petites histoires”, remémorées à l’occasion d’une réunion de famille, n’illustrent parfois que ce côté anecdotique des événements, l’ensemble dit des faits historiques que l’on désigne un peu vite comme secondaires. Chez nous, notre oncle Chrístos qui n’est plus de ce monde, aimait nous raconter ses anecdotes des années 1940, la Guerre gréco-italienne, l’Occupation, la Résistance, puis… l’illogisme alors entier de la Guerre civile grecque des années 1944 à 1949, et ce, jusqu’au détail de l’histoire qui fut d’abord la sienne. Il nous faisait même volontiers son récit sur la présence des soldats italiens en Grèce, dont l’historicité quelque part en méandres, se situe parfois, y compris de nos jours, entre la mémoire et l’oubli.