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Le jour du Non
Le pays grec célèbre sa journée de fête nationale au 28 octobre. C’est sa deuxième grande commémoration annuelle, car la première celle du 25 mars, honore les débuts de la Révolution des Hellènes contemporains, autrement-dit, la Guerre d’Indépendance grecque de 1821 pour se libérer du joug des Ottomans. De manière plutôt… inhabituelle, le 28 octobre exalte les débuts de la Seconde Guerre mondiale pour la Grèce et non pas sa fin.
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Une Belle Époque
Néo Fáliro, situé au début de la zone de la baie de Phalère des anciens, ou Fáliro des Grecs contemporains, est justement ce quartier du large Pirée dont les bords de mer… deviennent depuis les années 1960, lettre plutôt morte. Défiguré comme il est actuellement entre deux marinas, trois stades et une voie rapide urbaine, il a autant perdu ses habitués que son âme. Pourtant, il y a encore un siècle, la destinée décidément datée de Néo Fáliro, semblait alors toute autre.
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La Tuile
Keramídi en grec signifie “la tuile” mais pour notre famille, c’est le nom de ce village petit que l’on disait déjà perdu, entouré comme il est par “ses” deux rivières thessaliennes. Quand on prend la route depuis Tríkala en Thessalie occidentale à destination de Palamás, il est situé en amont, bien près de cette grande bourgade de Palamás qu’est la commune de la famille de ma mère. Donc un passage pour nous, en quelque sorte obligé.
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Pinerolo, la division armée… divisée !
“Il est dans la nature de l’homme d’opprimer ceux qui cèdent et de respecter ceux qui résistent” écrivait alors Thucydide en son temps, qui fut celui de “l’Histoire de la Guerre du Péloponnèse”. D’où son récit du grand conflit entre Athènes et Sparte qui se déroula entre 431 et 404 av. J.-C., devenu depuis comme on dit, un classique de la littérature historique. C’est vrai, ou plutôt quasiment au sujet des opprimés ou des résistants, comme par exemple pour ce qui tient du triste sort final des militaires italiens en Grèce entre 1941 et 1944, dont nous avons dressé un premier tableau factuel de leur vécu.
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Portez-vous bien maître !
L’écrivain et poète Yórgos Ioánnou fut d’abord un pédagogue. Ses longues années de maître, au sens le plus noble du terme, l’avaient d’ailleurs conduit jusqu’à Tríkala entre 1956 et 1957, quand il enseigna les lettres classiques et modernes au sein d’un des lycées privés en cette ville historique de la Thessalie. Il nous a ainsi légué son émouvant récit, tiré de l’expérience du jeune professeur qu’il fut Ioánnou à l’époque. Tout comme la nouvelle qui suit, publiée pour la première fois en 1979, laquelle est pareillement issue d’une pareille expérience.