• Portez-vous bien maître !

    L’écrivain et poète Yórgos Ioánnou fut d’abord un pédagogue. Ses longues années de maître, au sens le plus noble du terme, l’avaient d’ailleurs conduit jusqu’à Tríkala entre 1956 et 1957, quand il enseigna les lettres classiques et modernes au sein d’un des lycées privés en cette ville historique de la Thessalie. Il nous a ainsi légué son émouvant récit, tiré de l’expérience du jeune professeur qu’il fut Ioánnou à l’époque. Tout comme la nouvelle qui suit, publiée pour la première fois en 1979, laquelle est pareillement issue d’une pareille expérience.

  • À Tríkala, à l’étroit !

    La région de Tríkala en Thessalie de l’ouest dont je suis originaire, en premier lieu son chef-lieu homonyme, sont connus pour leurs compositeurs et virtuoses de la musique populaire grecque. Celle que l’on désigne souvent sous le générique de chansons appartenant de près ou de loin au genre Rebétiko, large forme musicale associée à l’expression culturelle des classes populaires et des marginaux essentiellement urbains, à partir du début du XXe siècle.

  • Patridographie

    Il était une fois quand je fréquentais l’école primaire, il y avait alors une matière que j’aimais particulièrement. La “Patridognosie”, que l’on nommait également parfois “Patridographie”. Au-delà de sa spécificité de cours-pivot et dont le but était d’entretenir chez les plus jeunes Grecs, la culture de la conscience collective nationale ; son cursus visait autant d’autres attentions pédagogiques comparables, toujours en rapport aux divers cours dispensés à l’époque.