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Naufrages
Il y a ces évènements qui font date, puis des dates qui deviennent évènements. Leur portée, parfois proche de l’effrayant, elle met à rude épreuve notre capacité même à emmagasiner la mémoire des faits. Pourtant, l’homme est formé de sa mémoire, le plus fréquemment celle des tragédies, à l’image de cette sombre journée du 8 décembre pour la Grèce et plus spécialement pour la Crète.
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Lieux de mémoire
Aux yeux des historiens, les “lieux de mémoire” sont partout, preuve, s’il en faut, que la mémoire des lieux est souvent plus solide que ne le sont les lieux eux-mêmes. C’est ce que nous avons vérifié lors de notre parcours en Thessalie centrale, région complétement ignorée des touristes, voire, parfois même… oubliée des siens.
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Nom de code : HEW/LGAT
La mémoire d’un pays tient parfois à la réputation de ses aéroports… même abandonnés. Par une enfance partagée entre Athènes et la Thessalie, je me souviendrai toujours de l’attrait exercé sur nous par le site d’Ellinikó, autrement-dit, l’aéroport historique d’Athènes, connu sous le code international : HEW/LGAT.Le hasard faisait que nous habitions à l’époque le quartier d’Héliopolis et la rue… de Thessalie, belle… situation il faut dire, sous le mont Hymette, très exactement face à l’aéroport, la mer sous nos yeux. Héliopolis, non pas d’Égypte mais du grand Est athénien. Rêves d’enfant.