Culture

Les expressions culturelles et les modes de vie, passés ainsi que contemporains.

  • Village typique

    Kefalóvrysso notre village thessalien, est un village typique. Ce qui veut dire qu’il relève de la typologie des villages grecs, parmi ceux qui ne vivent guère du tourisme mais qu’ils sont rattrapés à des degrés divers par la crise, tant que par une démographie déclinante.

  • Kalarrýtes, village en Épire

    Épire en grec signifie d’abord “continent”. Mais aux yeux des Hellènes, cette dénomination évoque préférablement leur grande région montagneuse, laquelle depuis les temps antiques relève fièrement du versant occidental de la chaîne du Pinde, débouchant à la mer Ionienne. L’Italie en face, en quelque sorte.

  • Une Belle Époque

    Néo Fáliro, situé au début de la zone de la baie de Phalère des anciens, ou Fáliro des Grecs contemporains, est justement ce quartier du large Pirée dont les bords de mer… deviennent depuis les années 1960, lettre plutôt morte. Défiguré comme il est actuellement entre deux marinas, trois stades et une voie rapide urbaine, il a autant perdu ses habitués que son âme. Pourtant, il y a encore un siècle, la destinée décidément datée de Néo Fáliro, semblait alors toute autre.

  • Portez-vous bien maître !

    L’écrivain et poète Yórgos Ioánnou fut d’abord un pédagogue. Ses longues années de maître, au sens le plus noble du terme, l’avaient d’ailleurs conduit jusqu’à Tríkala entre 1956 et 1957, quand il enseigna les lettres classiques et modernes au sein d’un des lycées privés en cette ville historique de la Thessalie. Il nous a ainsi légué son émouvant récit, tiré de l’expérience du jeune professeur qu’il fut Ioánnou à l’époque. Tout comme la nouvelle qui suit, publiée pour la première fois en 1979, laquelle est pareillement issue d’une pareille expérience.

  • Août 1922. La Grande Catastrophe

    Août, est un mois chargé pour la mémoire historique grecque. En 1922, le pays connait sa plus “Grande Catastrophe” jusqu’alors, s’agissant de la défaite grecque en Asie Mineure et la reconquête de Smyrne par l’armée turque de Mustapha Kemal Atatürk, ce que l’historiographie turque retient depuis de son côté, sous l’appellation de “Grande offensive”. La population grecque d’Asie Mineure, vieille de plusieurs siècles depuis les temps antiques, est d’abord largement massacrée par les Turcs, puis, ses rescapés sont expulsés vers la Grèce, suite à l’échange obligatoire des populations et du traité signé à Lausanne entre la Grèce et la Turquie en 1923.

  • Tríkala, ville… non aliénée !

    On croit connaître la Grèce comme parfois notre vieille poche. Cependant, le pays… Acropole d’une certaine Europe, nous cache encore bien des secrets. Nous voilà par exemple en Thessalie occidentale, région dont je suis originaire et plus exactement à Tríkala, chef-lieu de l’éparchie du même nom, située au cœur de l’Hellade en prélude de la Grèce du nord, quand on remonte le pays depuis Athènes et bien après avoir dépassé Delphes.